Comme annoncé dernièrement, je vous invite dès ce matin et chaque samedi des deux mois d'été à découvrir la relation d'un voyage à Louxor qu'un ami niçois a effectué en mars 2011, et qu'à votre intention, amis lecteurs, j'ai pré-programmée avant de prendre congé de vous ...
Immense merci à toi, François, d'avoir d'une part accepté que j'importe de "notre" forum égyptologique ces différents épisodes que tu y as récemment publiés et, d'autre part, offert tes clichés personnels à mes lecteurs - qui, par la force des choses, vont maintenant devenir les tiens -, de manière à bellement illustrer tes propos ...
Rassurez vous, je ne vais pas ici vous infliger un récit de quinze pages pour vous raconter, par le menu, l'ensemble de mon séjour à Louxor. Mais je vais tenter de vous faire partager, par petites livraisons, un peu de ce qu'il a été, en insistant plus sur le côté pratique ou anecdotique.
Le choix de la compagnie aérienne a été vite fait : je voulais un vol direct d'Europe à Louxor, et compte tenu de la situation, seul Thomas Cook Airlines proposait des vols qui correspondaient à mes périodes possibles de départ et de retour ; les compagnies low-cost françaises n'ayant pas repris les vols pour l'Égypte au moment de mon départ.
J'ai même, moyennant quelques euros supplémentaires opté pour la classe premium qui donne droit à un repas dit "gastronomique" et une coupette de champagne en plus de l'ordinaire.
Rien à dire, que du bon, sur cette compagnie. Mes contacts téléphoniques ont été d'une grande courtoisie et efficacité, l'enregistrement et le vol ont été parfaits et les hôtesses charmantes : je ne peux donc que me féliciter de ce choix.
Partir de Bruxelles posait le problème de l'acheminement vers cette ville, mais de toutes façons, quand on habite Nice, il faut toujours se rendre ailleurs. C'est Brussels Airlines qui nous a conduits. Je n'aurai pas vraiment les mêmes éloges, encore que tout se soit passé correctement.
L'avantage de passer par la Belgique aura été de nous permettre de retrouver notre chère N@n, de faire connaissance avec sa petite famille, et d'avoir le plaisir de partager de merveilleux moments d'amitié !
Merci ma belle pour ta gentillesse !
Ensuite, j'avais fait le choix de ne pas réserver un hôtel de luxe, pas par souci d'économie, mais pour ne pas m'infliger le cérémonial de ces hôtels impersonnels et qui se ressemblent tous où que l'on se trouve dans le monde.
Le Nefertiti Hôtel,
après maintes consultations d'amis et sur le net l'a emporté, pour sa terrasse donnant sur le temple de Louxor
et son emplacement stratégique, pas trop loin du ferry et proche des commodités de la ville.
Un peu inquiet tout de même, je n'avais réservé que deux nuits pour pouvoir changer si besoin, mais malgré quelques couacs, nous y avons poursuivi tout notre séjour.
La chambre n'était pas très vaste, le sanitaire un peu rudimentaire mais fonctionnel, le lit double n'avait le plus souvent qu'un drap simple comme drap du dessus, mais draps et serviettes étaient changés tous les jours et la propreté était irréprochable, le personnel charmant et serviable, le petit-déjeuner correct...
Sa situation aux abords du souk me faisait craindre le bruit, mais nous avons bien dormi dans l'ensemble, sauf peut-être un soir de mariage : en effet, l'hôtel surplombe à quelque distance l'échoppe du plus célèbre photographe de la cité, et à cette occasion, mariés, famille et convives, tous sur leur trente-et-un, costume de tissu bien brillant pour les hommes, foulards à paillettes pour les dames et pompons dans les cheveux des petites filles, vont se faire tirer le portrait par cet artiste.
Ce petit monde est accompagné et fêté par toute la noce et sans doute même les curieux qui stationnent en double ou triple file klaxonnent à chaque nouvel arrivant, mettent la sono de la voiture à fond, commentent, chantent et applaudissent, quand ils ne font pas un tour de ville en cornant à tout rompre pour manifester leur joie...
Voilà, pour aujourd'hui, le cadre est fixé ! La suite, samedi 16 juillet prochain ...
François