Le 1er septembre dernier, en guise de codicille à mon dernier article consacré à Jean Capart, je vous prévins, amis visiteurs, de ma volonté de mettre fin aux déambulations qui furent nôtres 90 mois durant au sein du Département des Antiquités égyptiennes du Musée du Louvre.
Et cela, ajoutai-je, parce que je venais de prendre conscience pendant les vacances d'été occupé, en Belgique et à l'étranger, à me replonger dans des grands classiques de la littérature, dans des essais, des ouvrages historiques ou philosophiques, des recueils de poésie, qu'en consacrant presque entièrement chacune de mes journées à la seule égyptologie pour vous offrir ce blog, je m'étais, sept années et demie durant, quasi entièrement retiré d'un monde qui fut pourtant mien dès l'adolescence : Montaigne, Spinoza et Descartes, Saint-Simon, Voltaire et Châteaubriand, Baudelaire et Rimbaud, Heidegger et Sartre, et tant et tant d'autres, en ce compris Leroi-Gourhan, Coppens, Vernant, Duby, Le Goff, Braudel et autres Le Roy Ladurie ...
Ma dilection pour ces auteurs qui me constituèrent, je l'ai quelque peu laissée dans l'ombre des seuls travaux d'égyptologues qui me prirent toute ma lumière.
Je vous précisai également que sur mes deux pages Facebook initiées en septembre 2014, j'escomptais encore intervenir en proposant à mes abonnés des rééditions d'anciennes séries d'articles.
La réception d'un courrier imposant, ici et en privé, me fit comprendre que je devrais également annoncer ces rééditions sur mon blog.
C'est à cette suggestion que, dans un premier temps, j'obtempère à partir d'aujourd'hui.
L'avenir me dira - ou plutôt, vous me direz - s'il est intéressant que j'offre ou non l'opportunité de cette "seconde vie" à certaines de mes anciennes interventions.
Ainsi qu'annoncé en vous quittant le 1er septembre, c'est sur notre "père" en égyptologie que j'ouvrirai le rideau de cette nouvelle scène : dans les semaines à venir, je vous propose donc de lire, - ou, pour certains d'entre vous peut-être, d'éventuellement relire -, ceux des propos que j'avais dédiés à l'automne 2008 à Jean-François CHAMPOLLION.
Je vous souhaite déjà excellente réception du premier d'entre eux, sur le titre duquel, ci-dessous, il vous suffira de cliquer pour y accéder :
Buste de J.-F. Champollion le jeune
Oeuvre rétrospective en marbre réalisée en 1863 par Charles-Adrien Joseph Bonabes de Rougé.
Musée du Louvre - Département des Sculptures, R.F. 4637
(Cliché © P. Philibert)