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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 21:25

 

 

 

LES CANARDS


VOLERONT  TOUJOURS


AU-DESSUS DES FUSILS  

 

 

 

 

 

 

Je-suis-Charlie.jpg 

 

 

 

 

 

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30 décembre 2014 2 30 /12 /décembre /2014 00:00

 

Qui donc, Volusius, qui donc sur terre ignore

Quels objets monstrueux la folle Égypte adore ?

Là, c'est un crocodile ; ici, pâles rampants,

Ils implorent l'ibis, engraissé de serpents.

Aux lieux où dort couchée, avec ses races mortes,

Thèbes sous le débris énorme des cent portes ;

Où de Memnon tronqué la fibre sonne encor,

Du singe à longue queue on voit l'image d'or.

Là, des peuples entiers dans leur culte profane,

Vénèrent les poissons et les chiens ; nul Diane !

(...)



 

JUVÉNAL

Satire XV

 

Traduction Jules Lacroix,

Paris, Firmin Didot, 1846 

 

 

 

 

 

     Certains d'entre vous, amis visiteurs,  se souviendront peut-être que, du printemps à l'automne 2013, je vous emmenai en province de Hainaut, à Morlanwelz très exactement, dans ce Musée royal de Mariemont

 

MARIEMONT Musée (24-04-2014)

 

 

dirigé par l'égyptologue belge Marie-Cécile Bruwier, pour y découvrir de conserve une exposition intitulée "Du Nil à Alexandrie. Histoires d'eaux, magistralement mise sur pied par son collègue Arnaud Quertinmont, Conservateur du Département Égypte/Proche-Orient, avec lequel j'avais eu l'honneur, et le plaisir surtout, de tourner les séquences d'un reportage pour l'émission "TéléTourisme" de la RTBF. 

 

     Lors de l'une de nos visites, nous avions admiré, souvenez-vous, ces bouteilles lenticulaires 


 

MARIEMONT - Vitrine ''Gourdes du Nouvel An'' (24-04-2013)

 

 

que s'offraient les Égyptiens de l'Antiquité peu après la mi-juillet, lors de l'arrivée de la crue bénéfique du Nil, point de départ pour eux d'une nouvelle année et qui, précisément, proposaient, gravée sur le plat de leurs bords circulaires, la formule, - que reprend le titre de mon intervention de ce dernier mardi de l'année -, qu'oralement devaient s'adresser ceux qui s'échangeaient semblables présents.

 

      C'est l'adaptation de cette formule de Nouvel An que vous pouvez lire sur la tranche de la "gourde" (Louvre N 960) ci-après, consoeur de celle exposée à droite, au fond de la vitrine : Qu'Amon et Mout ouvrent une bonne année à son maître ; comprenez, à celui qui reçoit le récipient.




Gourde-de-Nouvel-An--Louvre-N-960----Cote-Amon-et-Mout.jpg

 

 

      

      Ce n'est point ce type de cadeau que j'escompte vous apporter en vous présentant mes voeux, pas plus d'ailleurs qu'une de ces bouteilles de Bourgogne que j'affectionne particulièrement (comprenne le message subliminal qui voudra !)


     

(03-11-2013) 2

 

 

     Non, mon présent ce matin ne ressortit nullement au domaine des nourritures terrestres mais plutôt à celui des intellectuelles : je voudrais en effet, avec mes amis de Mariemont, vous offrir une déambulation d'un petit quart d'heure en leur compagnie au sein de l'exposition qui s'est tout récemment ouverte à Lens, consacrée aux animaux qui peuplèrent le quotidien des Égyptiens, et que les auteurs classiques, - dont le poète satirique latin Juvénal que j'ai choisi pour vous en guise d'exergue -, ne se privèrent pas de gausser avec une condescendance qui n'eut d'égale, en réalité, que leur totale incompréhension des croyances religieuses égyptiennes, stupidement assimilées à de la zoolâtrie.

 

Louvre-Lens--20-octobre-2014-.jpg

 

 

     Pour suivre les deux cicerones belges, il vous suffira de cliquer sur les termes Louvre-Lens.

 

     En espérant que ce petit cadeau d'ÉgyptoMusée - le second en quelques jours ! -, vous agréera pleinement, je souhaite qu'avec lui s'ouvre pour vous, amis visiteurs, non seulement les portes du superbe musée lensois, mais aussi et surtout celles d'une excellente année 2015, tout emplie de nouvelles et belles découvertes égyptologiques.

 

     Richard 

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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 10:20

     En cette période de fêtes, je crois bon, amis visiteurs, de partager avec vous un remarquable travail d'Eric Desrentes, (https://www.facebook.com/Egypte.Ancienne.Peintures.Dessins), membre du Forum d'égyptologie que je fréquente, (DDCHAMPO.COM) - qui, je le souligne au passage, ouvre exceptionnellement ses portes en cette fin d'année à tous les non-membres amateurs passionnés que vous êtes -, qui a pour l'occasion mis au point un calendrier égyptien 2015.

     

     Réalisation qu'il propose sur son site Facebook en permettant à tous ceux que cela intéresserait de le télécharger gracieusement. 

 

     En voici pour vous, amis visiteurs d'ÉgyptoMusée, le lien direct.

 

     Immense merci à toi, Eric.

 

http://desrentes.fr/calendriers/calendrier_2015_egypte.pdf.  

 

 

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31 décembre 2013 2 31 /12 /décembre /2013 00:00

 

      C'est peu dire que l'homme a commerce avec la beauté.

Au coeur de ses conditions tragiques, c'est dans la beauté, en réalité, qu'il puise sens et jouissance.

 

 

 

François CHENG

Cinq méditations sur la beauté

 

Paris, Albin Michel, Le Livre de Poche n° 31978, 2012,

p. 30

 

 

 

 

     A vous amis visiteurs, ÉgyptoMusée, délibérément éloigné de la blogosphère, souhaite qu'au goulot d'une de ces  bouteilles lenticulaires, présent de Nouvel An, souvenez-vous, que volontiers s'offraient les riverains du Nil au Nouvel Empire, vous ayez longtemps encore le désir d'étancher votre soif de découvertes à ses côtés.  


 

MARIEMONT - Vitrine ''Gourdes du Nouvel An'' (24-04-2013)

 

 

     Et pour ce qui le concerne, il espère qu'aux vôtres, longtemps encore, il éprouvera l'envie, partant, le bonheur de poursuivre sa propre méditation sur la Beauté, sa propre quête du Beau, de salle en salle, de vitrine en vitrine, au sein du Département des Antiquités égyptiennes du Musée du Louvre. 


     Sur les bords de ces gourdes, parfois vous lirez : Que s'ouvre une belle année.       

     

     Il en est des années qui commencent merveilleusement bien ... puis se terminent de manière désastreuse. S'autorisant de ce simple constat personnel, ÉgyptoMusée formule aujourd'hui le voeu que pour vous tous, chacun des 365 jours à venir soit le plus coruscant qu'il vous sera possible de vivre.

 

     A bientôt ...

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24 décembre 2013 2 24 /12 /décembre /2013 00:00

 

    Absent de la blogosphère tout au long de ces vacances scolaires, plutôt que vous emmener, ce 24 décembre amis visiteurs, sur les chemins de l'Égyptologie, je tenais à préférer ceux qui, n'ayant rien de traverse, vous inviteraient à méditer les propos que le philosophe français André Comte-Sponville publia voici près d'un quart de siècle dans L'Événement du Jeudi du 20 décembre 1990.



Le-Penseur---Rodin.jpg

(Rodin, Le Penseur - © Satyakam) 

 

     Préalablement programmée pour qu'elle vous parvienne comme chaque mardi, cette intervention ne donnera lieu à réponse de ma part aux commentaires éventuels qu'en janvier prochain.

 

    D'ores et déjà, je vous souhaite les plus beaux moments qu'il vous sera possible de vivre, en vue d'apposer le point final à 2013 ...

 

      ***

 

     J'ai horreur de Noël, du Nouvel An, de tout ce cérémonial des Fêtes ! Ces réjouissances à date fixe ont quelque chose d'exaspérant et d'angoissant tout à la fois. Mais quoi ?


     Bien sûr, il y a l'étalage du luxe, la débauche de nourritures (et les plus chères ! et les plus lourdes !), avec ce que cela suppose d'indélicatesse ou d'indifférence vis-à-vis de ceux que la misère tient éloignés du festin, les enfermant, plus cruellement sans doute que jamais, dans la frustration. Une telle injustice, si complaisamment étalée, semble donner raison aux casseurs de nos banlieues, en tout cas elle aide à les comprendre. Réclamerais-je plus de justice, on me trouverait ringard, et prisonnier décidément d'une idéologie d'un autre âge. Admettons. Mais quand bien même il serait indispensable que certains mangent du caviar et d'autres des oeufs de lump (et d'autres rien : combien d'enfants morts de faim en 1990 ?), quand bien même il serait inévitable que ce soient toujours les mêmes qui s'empiffrent ou se privent, est-il indispensable aussi que l'opulence s'étale à ce point ? Si la justice est hors d'atteinte, faut-il que la pudeur le soit également ?


     Un tel luxe est d'autant plus choquant qu'il constitue, d'évidence, une perversion du message de Noël. Un enfant est né, nous dit-on, il y a quelque deux mille ans, pauvre parmi les pauvres, pour célébrer, sans faste ni puissance, l'unique richesse de l'amour.

 

     Il fut un temps où l'on se demandait si le capitalisme était compatible avec cette éthique-là, celle des Évangiles, si le christianisme, en sa pureté, n'était pas une réfutation terrible de ce qui fait vivre nos sociétés. Vieilles lunes, semble-t-il. On se demande maintenant si les Évangiles ne sont pas réfutés plutôt par le capitalisme, et s'il ne serait pas temps, maintenant que la richesse est déculpabilisée, comme on dit, d'oublier ces vieilleries naïves et néfastes.

     Malheur aux pauvres ! Heureux les riches en actions et en obligations !

 

     On m'objectera que Noël reste la fête des enfants. En effet. Cela fait deux mois qu'ils nous cassent les oreilles avec leur Père Noël ou leurs cadeaux, deux mois qu'ils ne sont plus qu'impatience avide, deux mois qu'ils sont dévorés par le manque, deux mois qu'ils attendent, pour être heureux, que ce soit enfin Noël !

     Quelle curieuse leçon d'existence nous leur donnons, qui laisse entendre que vivre c'est attendre et recevoir, quand nous savons bien, nous, les parents, que c'est l'inverse qui est vrai ! Aucun cadeau n'est le bonheur, ni rien de ce qu'on attend ou reçoit, mais cela seulement qu'on fait ou qu'on donne, et point en cadeau, puisque l'essentiel de ce qu'on peut offrir, personne, jamais, ne pourra le posséder.

     Noël, l'idéologie de Noël, est devenu comme un résumé des erreurs dont il faudrait débarrasser nos enfants, dans lesquelles au contraire, comme à plaisir, le vieil homme à la hotte les enferme. Le bonheur n'est pas un cadeau, la vie n'est pas un conte, et il n'y a pas de Père Noël. Voilà à peu près ce que vivre m'a appris, et qu'il faudrait, pendant dix jours, faire mine d'oublier !

(...)

     Puis ce bonheur imposé ! Pendant dix jours, toute la bêtise médiatique va nous seriner son optimisme de commande, et il faudra être joyeux par force ! La mort ? "Reprends donc du champagne !" La solitude ? "Tu n'aimes pas le foie gras ?" L'angoisse, la difficulté de vivre, l'amour qui échoue ou se meurt ? "Allez, on sort les cotillons et vive la fête !"

Pourquoi pas, en effet ? Mais pourquoi ces jours-là, pourquoi tous ensemble et à date fixe ? Quoi de plus grotesque, quand on y pense, que ces millions de réveillons simultanés, avec tous les petits mensonges qui vont avec, tous ces petits égoïsmes, comme autant de cadeaux autour du sapin ? 

On préférerait un bonheur plus modeste, plus discret, plus spontané, plus imprévisible ...

Quoi de plus triste que de lire sa joie dans le calendrier ?

 

     Reste l'enfant nu, entre le boeuf et l'âne, celui qui finira sur une croix, celui que Dieu même, peut-être, abandonnera pour finir ... Et tous les ans, depuis bientôt vingt siècles, "dans la plus longue nuit de l'année ou presque", comme disait Alain, entre bougies et guirlandes, fragile, vacillante, cette lueur pourtant au coeur des vivants : l'amour enfant, et fils de l'homme. Ce dieu-là - le plus faible des dieux, et le seul - méritait mieux qu'un réveillon ou qu'une messe.

 

 

 

 

André COMTE-SPONVILLE

Le goût de vivre et cent autres propos

 

Paris, Albin Michel, 2010

pp. 20-3.

 

      

 

 

 

 

 

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 00:00

 

Un enfant,
Ça vous décroche un rêve
Ça le porte à ses lèvres
Et ça part en chantant
Un enfant,
Avec un peu de chance
Ça entend le silence
Et ça pleure des diamants
Et ça rit à n’en savoir que faire
Et ça pleure en nous voyant pleurer
Ça s’endort de l’or sous les paupières
Et ça dort pour mieux nous faire rêver


Un enfant,
Ça écoute le merle
Qui dépose ses perles
Sur la portée du vent
Un enfant,
C’est le dernier poète
D’un monde qui s’entête
A vouloir devenir grand
Et ça demande si les nuages ont des ailes
Et ça s’inquiète d’une neige tombée
Et ça s’endort, de l’or sous les paupières
Et ça se doute qu’il n’y a plus de fées

 

 

Jacques BREL

L'Enfant

 

(Extrait)


 

Drame Sierre.jpg

 

 

Belges ? Hollandais ?

Suisses ? Luxembourgeois ? Français ? ...

 

Quelle importance ?

 

Ce sont des Enfants ... C'étaient des Enfants ...

 

 

NOS  ENFANTS ...

 

 

Ce vendredi : journée de deuil national ...

 

Et tous les autres vendredis, les autres samedis, les autres dimanches.

Et tous les autres lundis, mardis, mercredis et jeudis : journées de deuil familial ...

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 13:50

 

     Liège, c'est ma ville. Liège c'est une ville comme une autre. Enfin, les Liégeois pensent qu'elle est différente de toutes les autres. Tous les gens qui sont d'une ville pensent qu'elle est différente de toutes les autres.
 

 

     A Liège, cette semaine, il y avait des jeunes qui passaient des examens, il y avait des vieux qui achetaient des cadeaux de Noël pour des jeunes pendant qu'ils passaient leurs examens, il y avait des jeunes qui, après leurs examens, achetaient des cadeaux pour des vieux, il y avaient des vendeurs et des vendeuses qui vendaient des cadeaux à des jeunes et des vieux. Il y avait du vent. Et puis, à midi, chaque jour, tout le monde prend le bus place Saint Lambert pour rentrer étudier et cacher les cadeaux.

 

     Mardi, à Liège il y avait un tueur. Un type a tiré dans la foule, il a blessé, massacré, même un bébé, et puis lui-même sans doute. On a parlé de Liège dans le monde entier comme on l'avait fait de Columbine, de la Norvège, de tous ces endroits où un jour un fou abat des gens qui n'avaient rien fait d'autre que d'être là.

     Liège a son Kim de Gelder, son Anders Breivik, Liège est de son temps. Une ville de son temps ni différente des autres ni comme les autres.


 

Place-Saint-Lambert.jpg

 

 

     Que savez-vous de Liège ? Une ville du sud dans ce pays du nord dont on retient plus la chaleur des habitants que la beauté des banlieues. A Liège, il se dit qu'on fait toujours tout un peu plus fort que les autres, un peu autrement aussi. On l'a dit des grèves, on l'a dit des affaires, on le dit de la fête. C'est à Liège qu'un ministre d'Etat se fait assassiner, à Liège qu'on s'offre une gare que New-York trouverait un peu ostentatoire. C'est à Liège qu'on sort les terrasses de bistrot dès qu'il fait 10 degrés pour se la jouer italienne. C'est à Liège qu'on fête le 14 juillet au lieu du 21 parce que ça nous amuse de nous croire un peu Français. C'est à Liège que le village de Noël, les petits chalets en bois ou l'on vend des gaufres et des bougies, est plus grand qu'un vrai village. C'est à Liège qu'on fait la fête à toute occasion. Le vernissage d'une exposition - et je m'y connais - à Bruxelles commence à 18h15 s'il est annoncé à 18 h et, à 19, après quelques discours en deux langues et deux coupes de champagne, les plus épicuriens cherchent un restaurant. A Liège, annoncé à 18 h le discours de l'élu local se fera à 20h30 dans un brouhaha général et, vers minuit ou une heure, on se demandera offusqué comment il se fait qu'il n'y a plus rien à boire. J'exagère à peine.

 

     Le Liégeois apprend dans « le Carré » à boire de tout en se tapant des grandes claques dans le dos, en embrassant ses potes et nos jolies filles ... et bien avant d'avoir l'âge de conduire !

 

     Et puis une fête un peu diffuse, un peu virtuelle que l'on fait à Liège depuis quelques années c'est celle d'une ville qui se voit sortir de ses marasmes. Le Standard est deux fois champion. La ville construit un peu partout, elle se propose d'organiser l'exposition internationale de 2017... et chaque fois qu'elle veut applaudir une bonne nouvelle, le sort ou Lakshmi Mittal lui gâche la fête.

     A Liège, il y a deux ans, à cent mètres de la place Saint Lambert, deux immeubles explosaient. Des morts, des blessés. Des hôpitaux débordés. Des images qui ont aussi fait le tour du monde. C'était juste après les fêtes.


     Liège dorénavant aura peur des fêtes.

 

 

 

 Pierre  KROLL

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  • : D' EgyptoMusée à Marcel Proust- Le blog de Richard LEJEUNE
  • : Visite, au Musée du Louvre, au fil des semaines, salle par salle, du Département des Antiquités égyptiennes.Mais aussi articles concernant l'égyptologie en Belgique.Mais aussi la littérature égyptienne antique.Et enfin certains de mes coups de coeur à découvrir dans la rubrique "RichArt" ...
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