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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 23:00

 

Ils prennent en songeant les nobles attitudes

Des grands sphinx allongés au fond des solitudes ...

 

 

 Charles BAUDELAIRE  

Les Chats

 

 (Les Fleurs du Mal)

 

 

     Plaisante parce qu'au final plus anecdotique que véritablement historique ou rébarbative parce que trop littéraire, trop pédagogique ?

 

     En réalité, je ne sais comment, amis lecteurs, vous allez apprécier mon intervention de ce mardi. Car avant de détailler ensemble lors d'une prochaine visite les figurines de chats que le Département des Antiquités égyptiennes du Musée du Louvre propose dans la vitrine 3 de l'actuelle salle 5, j'ai pensé intéressant aujourd'hui de vous donner à (re)découvrir la manière dont de grands auteurs antiques, grecs et romains, pas nécessairement réputés s'être fortement intéressés à la gent féline, percevaient l'amour que les Egyptiens vouèrent à leurs chats : certains pour s'en gausser, d'autres se voulant plus didactiques.

 

 

Hérodote

 

 

     A tout seigneur, tout honneur, leur précurseur à tous, je songe bien évidemment à Hérodote d'Halicarnasse, cet écrivain grec du Vème siècle avant notre ère, considéré universellement comme le Père de l'Histoire, qui nous explique que :

 

... lorsqu'un incendie éclate, ces bêtes se comportent de la façon la plus extraordinaire : tandis que les Egyptiens font la chaîne autour des flammes pour veiller sur leurs chats, sans se soucier d'éteindre l'incendie, ceux-ci se glissent entre les hommes ou bondissent par-dessus leurs têtes pour se jeter dans le feu. Pareils événements sont un grand deuil pour les Egyptiens. 

 

     Enfin, dans la maison où un chat vient à mourir de sa belle mort, tous les habitants se rasent les sourcils seulement ; s'il s'agit d'un chien, ils se rasent la tête et le corps tout entier.

 

     On emporte les chats morts dans des bâtiments consacrés, à Bubastis, où on les embaume avant de leur donner une sépulture.

 

 

(Hérodote, L'Enquête, Livre II, chapitres 66 - 67)


 

 

     Dans un deuxième temps, celui qui après Hérodote, et malgré les réserves que l'on peut poser à propos de la véracité de certains faits relatés par ces deux chroniqueurs, constitue la meilleure source grecque de renseignements sur l'histoire et surtout les moeurs des Egyptiens, historien grec du Ier siècle avant notre ère, Diodore de Sicile :

 

      On regardera sans doute comme un article difficile à croire et à comprendre ce qui concerne les animaux sacrés de l'Égypte. Car les Égyptiens respectent jusqu'à l'adoration plusieurs animaux, non seulement pendant leur vie mais encore après leur mort, comme les chats, les ichneumons, les chiens, les éperviers et certains oiseaux nommés dans leur langue ibis, les loups mêmes, les crocodiles et plusieurs autres. Après avoir donné un détail abrégé de cette superstition, nous tâcherons d'en expliquer les causes. Premièrement, on consacre un champ dont le revenu est destiné pour la nourriture et pour les autres soins qu'on prend de chaque espèce de ces animaux. Outre cela, les Égyptiens rendent leurs vœux à certains dieux pour leurs enfants échappés de quelques maladies et alors ils se font couper les cheveux et en donnent le poids en or et en argent aux gardiens des animaux sacrés.  (...)

 

     Pour les chats et les ichneumons, on pétrit du pain dans du lait et on le leur donne avec quelques morceaux de poisson du Nil, en les attirant par cette espèce de sifflement dont on se sert pour flatter les animaux. Il en est de même de tous les autres à qui l'on présente les viandes qui leur conviennent. Non seulement ces officiers ne se font pas une peine et une honte de ce ministère, mais ils s'en glorifient comme s'ils étaient employés aux plus saintes cérémonies de la religion. Ils ne paraissent jamais dans les villes ou à la campagne qu'avec des marques particulières qui les distinguent et qui indiquent même de quels animaux ils sont gardiens. D'aussi loin qu'on les aperçoit tout le monde se prosterne devant eux.

 

     Quand il est mort quelqu'un de ces animaux, ils l'enveloppent dans un linceul en pleurant et en se frappant la poitrine et ils le portent à ceux qui ont soin de les saler, ils les embaument ensuite avec de l'huile de cèdre et d'autres parfums les plus odoriférants et les plus propres à conserver longtemps les corps, et ils les déposent enfin dans des coffres sacrés.

 

     Si quelqu'un tue exprès un de ces animaux, il lui en coûte la vie, mais il y a une distinction pour les chats et pour les ichneumons. C'est qu'un homme qui en aurait tué un, soit exprès, soit par mégarde, est saisi par le peuple qui se jette sur lui, qui lui fait souffrir toute sorte de maux et le massacre ordinairement sans aucune forme de procès. Ainsi ceux qui rencontrent un de ces animaux sans vie se mettent à se lamenter de toute leur force, en protestant qu'ils l'ont trouvé mort.

    

     Cette superstition est tellement enracinée dans l'âme de ces peuples et leur vénération pour ces animaux est si forte, qu'au temps où le roi Ptolémée aspirait à se faire déclarer ami et allié du peuple romain et que les Égyptiens avaient toute sorte d'égards pour ceux qui venaient d'Italie, afin d'éloigner tout prétexte de mécontentement et de guerre de la part de la république qu'ils appréhendaient, un Romain qui avait tué un chat fut assommé par le peuple qui se jeta dans sa maison sans pouvoir être arrêté ni par l'intérêt de l'Etat, ni par les remontrances des officiers du roi, ni par les protestations que faisait le Romain même de n'avoir tué le chat que par mégarde. Je n'allègue point ce fait sur le rapport d'autrui et j'en ai été témoin moi‑même dans mon séjour en Égypte.


 

(Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, Tome I, Livre I, 2ème section, chapitre 31 : Des animaux sacrés de l'Égypte.) 

 

 

 

     Après ces deux "incontournables" qu'à vrai dire vous lirez un peu partout ici sur le Net mais que, décemment, je ne pouvais passer sous silence, écoutons à présent Polyen, un écrivain macédonien du IIème siècle de notre ère qui, à Rome, devint rétheur et avocat sous le règne de Marc-Aurèle : là, il écrivit un recueil de ruses de guerre qu'il dédia notamment à l'empereur philosophe, et dont voici un extrait :

 
     Cambyse assiégeait Péluse. Les Égyptiens lui résistaient vigoureusement, lui fermaient les entrées de l'Égypte, et lui opposaient des catapultes et d'autres machines, au moyen desquelles ils lançaient sur ses troupes des traits, des pierres et du feu. Cambyse prit de tous les animaux que les Égyptiens adoraient, comme chiens, brebis, chats, ibis, et les plaça au-devant de ses troupes. Les Égyptiens cessèrent de tirer, de peur de blesser quelqu'un de ces animaux sacrés, et Cambyse ayant pris Péluse, pénétra de cette sorte dans le centre de l'Égypte.

 

 

(Polyen, Stratagèmes, Livre VII, chapitre 9)

 

 

 

     Plus critique, Cicéron, l'homme politique et orateur romain du Ier siècle avant notre ère que l'on ne s'attend pas nécessairement à retrouver ici, stigmatise les moeurs égyptiennes :

 

     C'est ainsi que les Égyptiens, imbus de vaines et de ridicules superstitions, s'exposeraient plutôt aux supplices les plus rigoureux que de blesser un ibis, un aspic, un chat, un chien, un crocodile : jusque-là même que si quelque accident de cette espèce leur était arrivé par hasard, ils sont prêts à expier leur faute par quelle peine on voudra.

 

 

(Cicéron, Tusculanes, Livre V, chapitre 27)

 

 

 

     Quant à Plutarque, biographe et moraliste grec né au milieu du Ier sièle de notre ère et décédé au début du  IIème, avec lequel je terminerai cet éventail d'appréciations, évoquant le sistre, cet instrument de musique étroitement associé à la déesse Isis et au sommet duquel est généralement ciselé un chat à face humaine, il  rappelle que :

 

     Le chat représente la lune, à cause de la variété de son pelage, de son activité pendant la nuit et de sa fécondité. On dit en effet que cet animal fait d'abord un petit, puis deux, puis trois, puis quatre, puis cinq, et ainsi jusqu'à sept à la fois, de sorte qu'en tout il va jusqu'à vingt-huit, nombre égal à celui des jours de la lune. Ceci d'ailleurs ne peut bien être qu'une fable. Mais il paraît toutefois que dans les yeux du chat, les prunelles s'emplissent et se dilatent à la pleine lune, tandis qu'elles se contractent au décours de cet astre. Quant à la figure humaine donnée au chat, elle indique l'intelligence et la raison qui président aux phases de  la lune.

 

 

(Plutarque, Isis et Osiris, chapitre 63)  

 

 

 

     Indépendamment des rééditions modernes de ces ouvrages antiques que l'on trouve dans les bibliothèques,  celle de notre ville ou la nôtre, il existe, ici sur le Net, deux sites, d'origine belge, où ils sont consultables :

 

* un émanant de l'Université de Louvain-la-Neuve ;

 

* et celui, excellent, de Philippe Remacle.

 

     Grâce à eux, je vous souhaite d'éventuellement poursuivre la lecture d'auteurs anciens qu'ici je n'ai fait qu'esquisser ...

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commentaires

C
Très bel article qui célèbre ces animaux envoûtants et nous montre combien ils suscitaient de vénération. La chat est l'âme des lieux, l'émanation de la magie domestique. On enduisait dans les<br /> campagnes autrefois ses pattes d'huile pour qu'il demeure l'esprit familier et protecteur.<br /> Animaux célébrés dans l'ancienne Egypte, honnis par l'Eglise, massacrés périodiquement (je songe au Grand Massacre des Chats de la rue Saint-Séverin à Paris), heureusement aimés dans "notre"<br /> monde.Pas par tous certes mais quand même... Animaux dont le regard enchanteur porte bien des secrets.<br /> Le lien entre le chat et son maître, entre la vie et la mort, le thème des momies de chats, tout cela est fascinant, merci pour votre travail Richard.<br /> Amitiés<br /> Cendrine
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R
<br /> <br />      J'espère que vous m'aurez pardonné ce petit jeu de mots qui terminait mon commentaire précédent : il faut savoir en effet qu'à l'audition, le nom<br /> de Philippe Geluck - si j'enlève toutefois le "C" -, "geluk", en néerlandais donc, signifie "bonheur" en français.<br /> <br /> <br /> Je vous le concède, c'était facile ! <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />      Vos commentaires, Cendrine, je vous l'écris souvent, me sont toujours régal. Quand en outre, ils s'assortissent de détails historiques autres<br /> qu'uniquement égyptiens, ils deviennent source de bonheur intellectuel. <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />      Merci pour votre belle et instructive fidélité à mon blog.  <br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> Une question tout d'abord, pourquoi se rasait-on les sourcils lorsqu'un chat venait à mourir, y a-t-il une explication ?<br /> D'autre part, je constate qu'il était plus que dangereux d'attenter à la vie d'un chat... on ne touche pas plus à un chat égyptien qu'à une vache en Inde...<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br />      Sauf à faire allusion à la tradition, ou à indiquer la différence entre la mort d'un chien et celle d'un chat, je ne connais personnellement<br /> pas la raison pour laquelle pour l'un, on se rasait tout le corps et pour l'autre simplement les sourcils ...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />      D'aucuns se posent la questions de savoir s'il pourrait y avoir une relation entre cette pratique à la mort d'un chat et le fait que<br /> l'animal peut symboliser l'oeil de Rê ...<br /> <br /> <br /> Mais ce n'est qu'une interrogation !<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Les textes des auteurs Grecs et Romains nous livrent un portrait de l'Egypte qui est sans doute un peu faussé par le fait que ce n'était plus l'Egypte de la grande époque mais celle de la<br /> "décadence".<br /> Sans doute durant les périodes classiques cette folie des animaux (comme celle que nous connaissons), n'existait elle pas, ou de manière atténuée.<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br />      En fait, ce que nous narrent les auteurs anciens, qu'ils soient grecs ou romains, provient pour partie de ce qu'ils ont vu lors d'un séjour<br /> en terre égyptienne, pour partie de ce qu'ils ont appris de ceux qu'ils interrogeaient. Et dans les deux cas, tout passe encore par le filtre de la personnalité de celui qui rédige.<br /> <br /> <br /> Dès lors, comme j'ai eu l'opportunité de déjà l'indiquer, leur vision de l'Egypte n'est pas toujours à prendre au pied de la lettre.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />      Autre chose. Je ne suis absolument pas d'accord avec toi quand tu définis l'époque gréco-romaine comme celle de la<br /> "décadence".<br /> <br /> <br /> Loin de moi l'intention d'entamer ici un débat sur cette question, mais je te rappellerai simplement que, non seulement Alexandrie, ses monuments et sa Bibliothèque<br /> datent de cette période, mais aussi la majorité des temples de la Vallée du Nil les plus admirés des touristes actuels : Philae, Kom Ombo, Esna, Edfou et j'en oublie ...<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> La maman chatte sauvage que ma voisine Nicole que tu as pu voir sur mon blog lors de la naissance de ses 4 petits dont 2 ont fait le bonheur de famille,malheureusement ses soeurs ont eu moins de<br /> chance j'ai du me résoudre a les porter à la SPA ou ils n'ont d'autres solutions que les anesthésiers vu le nombre qu'ils en recoivent .on est bien loin des Egyptiens avec notre civilisations ou<br /> peut etre chez eux étaient t'ils moins prolifiques Pour enrevenir a trompette, c'est ainsi que j'ai surnommé la chatte car c'est entrompétant qu'elle se fait admettre aussi bien chez moi que chez<br /> ma voisinne ou elle s'installe définitivement passez un dimanche ce jour ou le soleil est de la partie amicallement jean<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br />      Nul n'est éternel ; et les animaux pas plus que les humains ...<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> Bonsoir Richard, si les chats étaient vénérés au temps des Pharaons, il n'en ai plus tellement question de nos jours et l'on aperçoit souvent de pauvres bêtes maigrichonnes errer ds les rues ou sur<br /> les quais des villes, les cimetières de chats ou chiens comme en Europe !! ça n'existe pas ! plus maintenant.....<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br />      Ce problème de chats errants et quasiment maléfiques que vous évoquez se retrouve également à Marrakech, et notamment aux abords des hôtels<br /> et des poubelles qu'ils savent trouver dans les environs ...<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> C'est certain....<br /> En tout cas lundi je dois me rendre au Louvre, je ne manquerais pas d'aller faire une visite à la galerie des chats égyptiens dont vous parlez<br /> Bonne journée<br /> JA<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br />      Et si le sujet vous intéresse, ne manquez pas alors de passer par la salle 19, avant de prendre l'escalier pour accéder au premier étage où<br /> là, les pièces égyptiennes sont classées non plus thématiquement, comme au rez-de-chaussée, mais chronologiquement.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />      En cette salle 19 consacrée aux animaux et aux dieux, vous pourrez admirer d'autres statues de chats, plus imposantes qu'en la vitrine 3 de<br /> la salle 5 que nous visitons ensemble sur mon blog, ainsi que différentes momies ...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />      Je vous souhaite un excellent Louvre.<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> Bonjour, bel hommage au chat...mais les temps changent même pour eux, trente chats auraient attaqué des policiers à Paris.......<br /> J'ai visite le site de votre ami qui a compilé les auteurs grecs, génial, je me suis ainsi replongée dans mes livres de grec ancien d'Allard et Feuillâtre<br /> <br /> A bientôt<br /> JA<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br />      Peut-être les policiers avaient-ils dégaîné les premiers, qui sait ? De sorte que les matous se sont sentis agressés et ont riposté ... Cas<br /> de légitime défense, non ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />      De toute manière, placés maintenant sous l'égide de l'association Brigitte Bardot, tout ne peut que bien se terminer pour eux. (Pour les<br /> chats, évidemment ...)<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> Article vraiment passionnant ! Je savais que les égyptiens adoraient les chats mais je ne savais rien aux sujet des chiens !<br /> Vu les risques encourus, il vallait mieux être prudent avant de leurs tirer la queue !!!<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br />      Nonobstant le fait que vous soyez nouvelle lectrice de mon blog, je présume que vous avez déjà compris que les articles du mardi étaient<br /> consacrés aux différentes vitrines présentes dans le Département des Antiquités égyptiennes du Musée du Louvre. Et - je pense d'ailleurs l'avoir annoncé à la rentrée de septembre -, que celle qui<br /> nous occupe cet automne en salle 5 est précisément consacrée aux animaux compagnons de l'homme.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />      Tout cela pour en arriver à vous préciser qu'après les chats, ce seront les chiens qui constitueront le centre de mes articles : peut-être<br /> là trouverez-vous réponse à vos questions les concernant.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />      Et d'ores et déjà, si le sujet vous intéresse, permettez-moi de vous signaler celui du 8 juin 2010 que l'on peut concevoir en tant que première approche ...<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> Enfin, j'ai le temps de me délecter de ce post hautement intéressant!!Les Egyptiens qui préfèrent se faire vaincre plutôt que massacrer leur animaux sacrés, je ne le savais pas!! J'ai retenu les<br /> deux sites de fin et installé dans la liste des favoris!! Merci Richard!! Je comprends mieux pourquoi Cherry (chatte de la maison) a eu 7 petits!!C'est ma déesse et elle le sait!!! BISOUS FAN<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br />      Merci Fan : comme vous l'aurez compris, j'ai hésité à donner à (re)découvrir tous ces extraits d'auteurs anciens. En vous lisant toutes et<br /> tous, au-delà de votre regard positif sur mon intention, je suis heureux maintenant de m'apercevoir que ce petit tour d'horizon vous a appris l'une ou l'autre chose ...<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> Rébarbatif cet article, cher Richard ? Que nenni ! ! C'est toujours un plaisir de te lire !<br /> Plaisant, anecdotique, littéraire et pédagogique ? Oui-da... et j'en redemande ;-)<br /> <br /> Quant au côté historique, pas de doute... Certains auteurs anciens ont dû arranger quelques faits et réalités, voire beaucoup plus, soit par manque d'informations réelles, soit par souci d'attirer<br /> leurs lecteurs...<br /> <br /> Amitiés,<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br />      Merci N@n.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />      En plus de la gentillesse d'appréciation concernant mes articles, tu soulignes judicieusement un point que je n'ai fait ici qu'évoquer très<br /> vite : la véridicité des faits narrés par l'un ou l'autre de ces auteurs qu'il ne faut évidemment pas prendre pour argent comptant ...<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> Tenter de subjuguer le peuple par une quasi déification des chats ; n'était-ce pas un moyen de détourner son attention des intrigues, malversations et autres tripatouillages de la caste au pouvoir<br /> ?<br /> Aujourd'hui, ce ne serait pas suffisant mais, dans le même ordre d'idée, nous avons la montée en épingle des présumées menaces d'Al Quaeda qui, nous l'espérons tous, ne seront pas suivies d'effets<br /> mais permettront au pouvoir de faire oublier ses turpitudes pendant au moins quelques mois...<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br />      Les moyens ont changé, je vous l'accorde Jean-Pierre, mais le but final est resté le même, vous l'avez parfaitement compris.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />      Non pas, évidemment, pour exonérer les Egyptiens de quoi que ce soit, j'ajouterai qu'il en fut ainsi dans toute l'Histoire de l'Humanité<br /> depuis des millénaires ...<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> Article plaisant, d'une grande valeur historique certes mais charmant aussi par son aspect anecdotique : et certainement pas rébarbatif !<br /> <br /> Au final, je me disais que les temps n'ont peut-être pas tellement changé, que l'être humain de notre siècle éprouve souvent de puissants sentiments d'adoration envers ses compagnons de compagnie,<br /> domestiqués ...<br /> <br /> Un exemple : le passage des chats dans l'au-delà requiert de nos jours encore tellement d'attentions ! Des pompes funèbres pour chats existent, avec des équipes compétentes, entièrement au service<br /> du "client", avec porteur et assistants funéraires, toujours prêts à répondre aux questions, proposant un large choix de prestations : inhumation à domicile, crémation individuelle, création<br /> d'espace de recueillement, transport toute distance, inhumation cimetière animalier, et j'en ignore bien d'autres probablement, bref, s'adaptant à toutes les exigences et à toutes les religions. Et<br /> je ne parle même pas des cimetières virtuels pour chats sur le net ! Car cela, c'est une autre histoire ...<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br />      Merci à toi, Jean-Claude, qui répondis en premier à mon interrogation "existentielle" :  ne reprendre que des textes d'auteurs pour<br /> constituer le corps d'un de mes articles me paraissait  un peu facile, comme si j'avais voulu me reposer sur d'autres pour rédiger à ma place.<br /> <br /> <br /> D'autant plus que tout un chacun pouvait aisément les trouver sur le Net ...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />      Puis, le côté anecdotique en parallèle avec l'intérêt historique l'emporta ; et surtout le fait que je les rassemblais tous sous la même<br /> bannière.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />      Ton avis, et ceux que j'ai découverts dans d'autres commentaires qui suivirent le tien, me confortent pleinement dans mon choix.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />      A propos de ta remarque concernant notre époque : t'ai-je déjà raconté ce à quoi j'assistai un jour, à Paris (Asnières, plus précisément)<br /> ?<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />      Pour faire bref : il existe à quelques minutes de Paris, au-delà de Clichy, un cimetière pour chats et animaux domestiques. Revenant à pied<br /> de je ne sais quel musée dans les environs - eh oui, cette fois-là, j'avais "abandonné" le Louvre ; ce qui me donne à penser que ce devait être un mardi -, je vis s'arrêter devant les grilles<br /> deux ou trois limousines noires desquelles sortirent, voilettes et en grand deuil, plusieurs dames qui s'engouffrèrent dans ce jardin éternel derrière un homme, ganté et également vêtu de noir,<br /> portant un tout petit cercueil d'un blanc qui tranchait étrangement avec la morosié ambiante.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />      J'ignore évidemment qui l'on enterrait ainsi en grandes pompes, mais ai conservé comme un événement exceptionnel à mon esprit cartésien<br /> ce  cortège funèbre que je croisai ce jour-là ... <br /> <br /> <br /> <br />

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